Le tabac est responsable de 5 millions de morts par an, soit un décès toutes les 6 secondes. En France, la cigarette tue plus de 73 000 personnes chaque année.
Depuis 2016, le #MoisSansTabac est organisé chaque année en novembre. Si, comme 80% des fumeurs, vous souhaitez arrêter de fumer, voilà une belle occasion pour réussir à vous débarrasser de ce fléau qui engendre une triple dépendance physique, psychique et comportementale, dont il est très difficile de s’affranchir.
L’opération #MoisSansTabac, c’est 30 jours sans fumer, pour reprendre le contrôle sur l’addiction.
Pourquoi 30 jours ? Parce qu’une fois le premier mois passé sans fumer, il est beaucoup plus facile de ne pas reprendre : vous avez alors deux fois plus de chances de parvenir à arrêter définitivement.
Concilio vous révèle les secrets qui vous permettront d’optimiser vos chances de réussite.
Arrêter de fumer : des bienfaits rapidement perceptibles.
Quel que soit votre âge, il y a toujours un bénéfice à arrêter de fumer.
Donc même si vous avez fumé pendant 20 ans, vous pouvez diminuer de façon drastique les risques d’accidents cardio-vasculaires (accident vasculaire cérébral, infarctus…), de maladies respiratoires (bronchite chronique, asthme…), ou de contracter un cancer (poumon, larynx, pharynx, œsophage…).
Les bienfaits seront rapidement perceptibles, y compris sur votre porte-monnaie. Avez-vous déjà calculé la somme que vous pourriez économiser en arrêtant de fumer ?
Un paquet par jour, c’est plus de 3650 € par an, et près de 73 000 € sur 20 ans…
Vous arrêtez de fumer ? Votre corps vous dit merci
Vous le savez, fumer nuit à votre santé : fatigue excessive, angines et rhumes à répétition, toux matinale, coloration dentaire, odeur désagréable des vêtements et vieillissement de la peau.
Lorsque vous arrêtez, les bienfaits sur votre organisme se font rapidement ressentir :
- après 8 heures, le rythme cardiaque et la circulation sanguine s’améliorent. Le taux de monoxyde de carbone dans le sang diminue et la concentration d’oxygène dans le sang augmente. Vous commencez aussi à récupérer un meilleur odorat et à ressentir davantage le goût des aliments.
- après 3 mois, mieux oxygéné, vous devenez plus performant physiquement et intellectuellement.
- un an après l’arrêt du tabac, le risque d’infarctus est réduit de 50 % : il est équivalent à celui d’une personne qui n’a jamais fumé.
- après 5 ans, les risques d’accident vasculaire cérébral et de cancer du poumon sont divisés par deux.
- enfin, 15 ans plus tard, le risque de développer un cancer n’est pas plus élevé que chez un non-fumeur.
J’arrête de fumer : que vais-je ressentir ?
Les symptômes ressentis lors du premier mois de sevrage peuvent être désagréables : nervosité, irritabilité, difficultés de concentration, humeur triste, augmentation du poids…
Pour vous aider à éviter ces effets qui sont souvent à l’origine d’une reprise, un médecin peut vous prescrire des substituts nicotiniques (patches, gommes à mâcher, pastilles à sucer…). Ils vont vous aider à ne pas « craquer ».
Savez-vous que l’utilisation des substituts multiplie par deux le taux de réussite à six mois ?
Vous préférez arrêter de fumer progressivement ? Il est tout à fait possible de fumer alors que vous utilisez des substituts, et même d’associer plusieurs substituts nicotiniques en même temps.
Il est fortement recommandé d’être suivi par un médecin : il vous aidera à trouver le substitut nicotinique et le dosage adaptés à votre profil. Être positif et soutenu, c’est la clé !
Vrai/Faux : les idées reçues sur l’arrêt du tabac
Arrêter de fumer est une question de volonté.
FAUX : le tabac est une drogue qui provoque par définition une dépendance physique, psychologique, et comportementale. Le sevrage est difficile, long, et souvent accompagné de rechutes : ce n’est pas seulement une question de volonté !
Toute aide est bonne à prendre : substituts nicotiniques, consultations médicales, groupes de discussion, applications dédiées sur smartphone, entourage, conjoint…
Attention : la rechute ne doit pas générer de culpabilité, mais au contraire décupler votre motivation.
Diminuer progressivement de fumer ne sert à rien, il vaut mieux arrêter brutalement.
FAUX : les deux méthodes sont aussi efficaces l’une que l’autre. Si vous n’êtes pas encore décidé à arrêter complètement, vous pouvez préférer une réduction progressive, avec un traitement de substitution à la nicotine pour compenser le manque.
La cigarette électronique n’aide pas à arrêter de fumer. Elle remplace simplement une dépendance par une autre.
FAUX : les preuves scientifiques s’accumulent et leurs conclusions sont que la cigarette électronique constitue une aide transitoire mais efficace à l’arrêt du tabac. Bien sûr, il vaut mieux respirer de l’air ! Mais la cigarette électronique contient nettement moins de produits toxiques qu’une cigarette « classique ».
Arrêter de fumer, c’est la prise de poids assurée !
FAUX : Il est habituel de compenser le manque de tabac par le grignotage. Mais le poids s’auto régule rapidement et 2/3 des personnes sevrées ne prennent pas de poids. Arrêter de fumer vous aidera même à perdre du poids en vous aidant à pratiquer plus facilement une activité physique.
Il est dangereux d’utiliser des patchs et de fumer en même temps.
FAUX : pour diminuer le tabac, un patient peut très bien utiliser des patchs tout en fumant. Il suffira simplement d’ajuster la posologie.
Le tabac calme l’anxiété.
FAUX : c’est une idée reçue.
Le tabac accélère les battements du cœur et augmente la pression artérielle : les symptômes du stress augmentent dès la première cigarette.
Fumer quelques cigarettes par jour n’est pas dangereux.
FAUX : fumer quatre cigarettes par jour, c’est déjà 3 fois plus de risques de mourir d’un infarctus.
Les cigarettes légères sont moins dangereuses.
FAUX : les cigarettes dites « légères » ne diminuent en aucun cas le risque de développer un cancer du poumon, au contraire : leur taux de nicotine bas conduit les fumeurs à compenser le manque par des inspirations plus profondes et par une augmentation de la consommation. Le risque est majoré.
Le cigare est aussi dangereux que la cigarette.
VRAI : Un amateur de cigares court un risque de développer un cancer de la bouche, du pharynx, et du larynx dix fois plus élevé qu’un non-fumeur.
Une femme enceinte ne peut pas prendre de substituts nicotiniques.
FAUX : les substituts nicotiniques permettent au fœtus de recevoir une dose plus faible de nicotine et d’être à l’abri d’autres substances encore plus toxiques : goudron, monoxyde de carbone, métaux lourds …
D’ailleurs, saviez-vous qu’il est préférable d’utiliser des substituts pour diminuer le nombre de cigarettes fumées même pendant la grossesse ?
#Moissanstabac : une aide personnalisée qui a fait ses preuves.
#MoisSansTabac : fait partie d’un programme national de lutte contre le tabagisme qui a montré scientifiquement son efficacité.
Vous pouvez vous inscrire sur le site mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr et bénéficier gratuitement de nombreux outils et conseils. On peut vous proposer une consultation par téléphone avec un tabacologue, des entretiens individuels, ou bien encore des réunions collectives en face-à-face ou en visioconférence. Vous pourrez aussi commander le kit anti-tabac et bénéficier d’un programme de soutien par e-mail plus ou moins intense selon vos souhaits.
Les premières étapes vous permettent d’évaluer votre dépendance et de préparer votre stratégie :
- Substituts nicotiniques ?
- Cigarette électronique ?
- Médicaments ?
Faites-vous conseiller.
L’inscription est gratuite et il suffit de vous inscrire sur la plateforme tabac info service, d’appeler le 39 89, de télécharger l’application de coaching de tabac info service, ou d’intégrer la communauté sur Facebook, Instagram, ou Twitter.
Conclusion :
Toute tentative d’arrêt du tabac vous rapproche de la réussite. À chaque essai, votre expérience vous aide à cumuler des chances de succès. Le #MoisSansTabac, c’est l’occasion de développer de nouvelles stratégies et de reprendre le contrôle.
Passez à l’action : vous en êtes capable !