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Santé : corriger l’inégalité face à l’information

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Disposer de l’information pertinente et la plus à jour est la clé de tout processus de prise de décision qu’il s’agisse des affaires publiques, de la stratégie d’une entreprise ou de la gestion de ses affaires privées. Chacun s’accordera sans peine sur cette observation de bon sens. Et pourtant…Dans un domaine qui nous concerne tous et qui est notre bien le plus précieux, la santé, l’information pertinente est très difficile à obtenir, qu’il s’agisse de la nature de la maladie elle-même, des traitements les plus appropriés, de l’identification des médecins les plus en pointe sur une pathologie donnée.

Face à la maladie, nous nous abandonnons de facto à « ceux qui savent », les médecins, sans être toujours en mesure d’évaluer s’ils posent le bon diagnostic et engagent les traitements les plus adaptés et les plus en pointe. Sauf à compter un médecin dans sa famille, les moyens dont nous disposons sont très empiriques : conseils de proches, recherche de plusieurs avis et donc multiplication des consultations. Quant au recours à internet, il peut être davantage générateur d’angoisse que d’informations fiables.

Ce constat de l’inégalité face à l’information de santé va s’aggraver dans le futur. La médecine est en effet frappée par le phénomène de l’hyper spécialisation. Cela concerne toutes les disciplines et toutes les pathologies. Le temps des « spécialistes généralistes » est terminé. Chacun évolue dans une spécialité qui peut être très étroite mais dans laquelle il développe une expertise de pointe. En matière de traumatologie, par exemple, chaque membre de notre corps, chaque articulation devient une spécialité à part entière. Il en est de même pour la plupart des autres pathologies, et en particulier dans le domaine de la cancérologie.

Le patient, trop souvent seul face à la maladie

Lorsque surviennent la maladie ou l’accident, le patient doit résoudre, trop souvent seul, équation à de multiples inconnues, angoissante : quel spécialiste est le plus à même de le prendre en charge, quelle garantie peut-il obtenir sur sa compétence, comment être certain qu’il fait partie des meilleurs dans cette pathologie, a-t-il accès aux traitements et techniques les plus en pointe ? Parce que le patient est seul, non initié, peu outillé, il se trouve en situation d’inégalité par rapport à d’autres, ce qui entraîne des conséquences très dommageables :

  • diagnostics contradictoires entre lesquels il est bien en peine de choisir, ce qui l’expose à des actes médicaux parfois inutiles, voire dangereux
  • perte de temps dans l’engagement des soins appropriés
  • sentiment de dénuement face à la maladie, ce qui est générateur de stress, peut affaiblir la combativité du patient et retarder sa guérison
  • dépenses en cascade et parfois inutiles.

L’accompagnement santé : un “ange gardien” pour moins d’inégalités

L’accès à une information de qualité est donc le discriminant n°1 de l’égalité devant les soins. Comment la corriger ? En réalité, entre le médecin et le patient, il y a un chainon manquant : un « ange gardien » qui accompagnerait le patient tout au long du processus : prévention, diagnostic, traitement, suivi.

Grâce aux nouvelles technologies, cet « ange gardien » aiderait en quelque-sorte le patient à mieux s’orienter vers des praticiens recensés par une base de données puissante, fiable et performante, élaborée à la fois sur la base des recommandations des médecins par les médecins eux-mêmes, et prenant appui sur ce que l’intelligence artificielle nous renseigne de la densité des travaux, des publications des uns et des autres dans leur spécialité.

La téléconsultation pour un meilleur accompagnement santé

Le patient aurait alors la certitude, notamment par le biais de la téléconsultation, d’être orienté immédiatement vers le spécialiste le plus compétent et bénéficier d’une prise de rendez-vous rapide, de la préparation en amont de la consultation avec un médecin expert et de la mise à disposition d’informations fiables sur la pathologie concernée et les protocoles de soins les plus en pointe. Le patient y gagnerait une diminution des risques d’erreur de diagnostic ou de traitements inutiles, une prise en charge rapide de sa maladie, de meilleures chances de guérison et une réduction des facteurs d’incertitude et d’angoisse.

La santé connaît aujourd’hui une révolution technologique de grande ampleur, qui suscite de nombreuses initiatives entrepreneuriales, dont celle que nous avons initiée et qui vise précisément à résoudre cette délicate équation de l’inégalité face à l’information.

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